L’électronique de spécialité/intégrée connaît un développement soutenu ces dernières années avec des opportunités grandissantes dans le domaine de la sous-traitance (produits à forte valeur ajoutée, sous-traitants mieux intégrés, électronique dans l’automobile, l’aéronautique, le ferroviaire, les énergies renouvelables et la défense).
L’industrie électronique marocaine draine aussi une partie offshorable importante de l’électronique de l’Europe de l’Ouest. Cette situation incite à l’émergence de nouvelles filières à forte valeur ajoutée telles que le lighting et l’efficacité énergétique, les composants électriques, les équipement de sécurité et les énergies renouvelables.
L’industrie électronique marocaine bénéficie d’une main d’œuvre qualifiée, abondante et bon marché. Le secteur est aujourd’hui orienté vers l’assemblage de cartes, le câblage, la fabrication de composants électroniques et le montage de circuits intégrés, en particulier pour les secteurs automobile et aéronautique (électronique embarquée).
Pour élever encore davantage son positionnement dans l’électronique, le Maroc a décidé d’accompagner, de manière prioritaire, ce secteur par la mise en place d’une offre axée sur le développement de l’électronique de spécialité, permettant au pays de devenir une plateforme de production et d’exportation vers l’Europe.
Entreprises étrangères implantées au Maroc: Eolane, Lenovo, Philips (Royal Electronics), STMicroelectronics NV.
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L’Industrie aéronautique marocaine est l’exemple parfait de la forte volonté du Maroc d’industrialiser le pays dans le cadre de la création d’écosystèmes à très haute valeur ajoutée, conçus selon une vision globale intégrée, et de créer ainsi des fleurons industriels performants et florissants de renommée internationale:
- Création d’emploi
- Transfert de technologie
- Contrats de fourniture de long-terme
- Création d’universités et de centres de formation
- Échanges d’expériences et de retour d’expérience dans le domaine scientifique
- Commercialisation internationale et en particulier accès au marché africain
Des 97 hectares alloués aux écosystèmes du secteur aéronautique, 63 hectares se trouvent à Nouaceur, près de Casablanca, où se sont déjà installés plusieurs opérateurs parmi les plus importants au monde, comme Bombardier, EADS, Boeing, Safran, Lisi Aerospace, Le Piston Français, Daher, Souriau, Ratier Figeac, Eaton, Alcoa et Aerolia.
Le développement de filières diversifiées de l’industrie aéronautique (câblage, mécanique, chaudronnerie, composite, assemblage mécanique) positionne le Maroc comme une destination privilégiée de la sous-traitance aéronautique et confirme la capacité du Royaume à attirer les leaders de ce domaine. De ce fait, cette industrie génère aujourd’hui plus de 11.000 emplois et un milliard de dollars de chiffre d’affaires.
Le secteur aéronautique a été multiplié par 6 en 10 ans et compte aujourd’hui 121 acteurs, plaçant ainsi le Royaume au 15è rang mondial en termes d’investissements aéronautiques, ce qui a permis au Maroc d’intégrer le cercle très fermé des pays opérant dans ce secteur.
Cet envol a été amorcé par le lancement, en avril 2014, du Plan d’accélération industrielle (PAI) 2014-2020, et s’est renforcé, en juillet 2015, par la signature de contrats de performance par le Ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique et la profession, afin d’accompagner le déploiement de quatre écosystèmes structurés dans les filières de l’assemblage, du système électrique-câblage et harnais (EWIS), de l’entretien-réparation, révision (MRO) et de l’ingénierie.
Ces quatre écosystèmes devraient permettre, d’ici à 2020, de créer 23.000 nouveaux emplois, soit le triple de l’effectif actuel, de doubler le chiffre d’affaires à l’export pour le porter à 1,6 milliards de dollars, d’atteindre un taux d’intégration local de 35%, d’attirer plus de 100 nouveaux acteurs et l’émergence de nouveaux métiers, à forte valeur ajoutée et à fort contenu technologique.
A cet effet, un dispositif d’accompagnement intégré et novateur est mis en place au profit des entreprises des écosystèmes aéronautiques ainsi qu’ un soutien financier sous forme de subventions aux « locomotives » du secteur et de primes aux premiers investissements dans les métiers pionniers définis par un écosystème.
De même, ce soutien se traduit par une offre de formation destinée à qualifier des profils cibles avec l’octroi d’aides directes pouvant atteindre 6.000 euros/personne, et par une offre de foncier locatif à des prix attractifs.
Entreprises étrangères implantées au Maroc : EADS, Bombardier, GIMAS, MDS AVIATION.
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L’Industrie ferroviaire marocaine est en plein essor et les plus grands opérateurs mondiaux s’y sont déjà implantés: Alstom, Colas Rail, SNCF, …
Le réseau ferroviaire marocain est l’un des plus moderne et développé de l’Afrique et sera le premier du continent à intégrer une ligne de TGV qui sera opérationnelle au premier trimestre de 2018 et desservira Tanger, Rabat, Casablanca et Agadir.
Le secteur ferroviaire du Maroc dispose d’un fort potentiel de croissance dans l’amélioration et le développement de son réseau, et l’intégration de la billetterie automatique.
Le Maroc ambitionne l’instauration d’un écosystème ferroviaire performant avec comme objectif à l’horizon 2020, la création de 500 000 nouveaux emplois.
Par ailleurs, l’Office nationale des chemins de fer (ONCF) prévoit une externalisation totale de la maintenance de 47 locomotives, la réalisation au Maroc de 300 voitures, dont 60 en cours, la fabrication de la quasi-totalité du parc wagons (environ 5000), la fabrication de 18 locomotives, la création des tronçons Marrakech-Casa et Marrakech-Agadir.
L’objectif du Plan Rail Maroc 2040 est d’accompagner, d’une part, le développement socio-économique du Maroc et d’autre part, de contribuer à l’amélioration de la compétitivité des secteurs productifs.
Entreprises étrangères implantées au Maroc : ALSTOM, VOIE LIBRE SIGNALISATION, EGIS-RAIL (EGIS).
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Le marché du BTP marocain attire de nombreux investisseurs étrangers du fait que 80 % des marchés publics au Maroc sont dédiés au secteur du bâtiment et des travaux publics de grands projets d’infrastructures et représente environ 7% du PIB.
Le BTP marocain crée en moyenne environ 20 000 emplois chaque année.
Lors de la COP22 2016 à Marrakech, les professionnels du secteur – constructeurs, architectes et décideurs – ont manifesté leur volonté impérative d’intégrer les préoccupations environnementales et énergétiques dans l’acte de construire.
Compte tenu de cette mobilisation des professionnels soutenues par les autorités marocaines, le Maroc a été sélectionné aux côtés du Mexique, du Sénégal et de la Tunisie pour déployer la phase initiale du Programme efficacité énergétique dans les bâtiments (PEEB).
Ce programme, lancé en marge de la COP22, souligne l’importance de l’assistance technique dans le développement de l’efficacité énergétique des bâtiments dans les pays émergents et en développement.
Entreprises étrangères implantées au Maroc : ACS, Italcementi, Lafarge, Sogea (Groupe Vinci).
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Grâce aux stratégies adoptées dans le cadre du Plan Maroc Vert (PMV), le secteur agroalimentaire est devenu un des moteurs de l’économie marocaine, représente environ 5 % du PIB national et environ 150 000 emplois et continue à progresser du fait de l’évolution constante du mode de consommation, notamment en milieu urbain, et de la demande internationale croissante.
Les branches les plus productives sont la transformation des céréales, du poisson, du lait et des corps gras (huiles et graisses végétales).
Les exportations sont essentiellement composées : d’agrumes, de tomates, de conserves d’olives, des préparations et des conserves de poissons.
L’industrie agroalimentaire marocaine est dominée par de grandes entreprises plurisectorielles et par une multitude de petits acteurs spécialisés dans un type de production.
Des opportunités sont à saisir :
- dans la modernisation des méthodes de production et de distribution des différentes filières (équipements agro-industriels dédiés à la transformation et à la logistique – distribution, conditionnement, emballage, conservation);
- dans la commercialisation des produits agroalimentaires marocains très compétitifs à l’exportation vers l’Europe, l’Afrique et l’Asie;
- et la valorisation des ressources agricoles
Entreprises étrangères implantées au Maroc : Procter & Gamble, Bestfoods, Danone, Kraft Food International, Bel Fromageries, Castel Groupe, Dallant.
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Le volume des déchets produits au Maroc a plus que doublé depuis un demi-siècle et devrait atteindre 12 millions de tonnes en 2020.
De nombreux programmes en cours de mise en œuvre ont pour objet d’améliorer structurellement les modes de gestion dans les domaines du traitement de l’eau et des déchets:
Il s’agit, pour l’eau, du Programme d’amélioration de la grande irrigation (PAGI), du Plan national d’assainissement liquide (PNA) et du Programme d’approvisionnement groupé en eau potable des populations rurales (PAGER).
Pour ce qui concerne la gestion des déchets, le Plan national pour les déchets ménagers (PNDM), le Plan directeur national de la gestion des déchets dangereux (PNDD), ainsi que le Fonds de dépollution industrielle (FODEP) ont été lancés pour diminuer l’impact de cette source de pollution sur l’environnement. Un Plan de traitement des décharges publiques a été lancé: l’objectif est d’accélérer le rythme d’aménagement des décharges contrôlées, par la création de 44 nouvelles décharges et la reconversion des 300 décharges sauvages, et d’atteindre un taux de collecte nationale de 90 % (actuellement entre 75 % et 100 % selon les villes).
Ainsi, le Maroc est à la recherche d’expertises dans les domaines suivants : l’assainissement, le traitement des effluents, le traitement des odeurs et de l’air, le nettoyage industriel, le traitement des gaz et des fumées, les équipements et la valorisation des déchets.
Entreprises étrangères implantées au Maroc : Ondeo (SuezEnvironnement), Ecolab, Veolia Environnement, Pizzorno Environnement, Veolia, Raccoon Environnement.
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Le développement des énergies renouvelables est un sujet essentiel pour le Maroc qui a longtemps été entièrement tributaire des importations d’énergies fossiles.
Sous l’impulsion des autorités marocaines, le Royaume est maintenant en passe de devenir un grand producteur d’énergie, partenaire privilégié de l’Europe dans ce domaine, grâce au lancement des programmes étatiques de développement des énergies renouvelables – plan solaire marocain et programme intégré de l’énergie éolienne – qui visent la production de 4 000 MW à l’horizon 2020 et la production de l’électricité à 52% à l’horizon 2030.
Le secteur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique marocain offre de nombreux leviers de croissance au regard de la récente considération énergétique dans la conception, la construction, l’équipement et la gestion des bâtiments.
De nombreuses opportunités apparaissent dans les domaines de la fourniture, de l’installation et de la maintenance d’équipements et de nouvelles techniques de production, le génie civil, les matériaux et équipements éco-performants.
En ce qui concerne la production et le transport d’électricité, le Maroc, au cœur d’un carrefour énergétique, envisage d’exporter de l’électricité vers l’Europe et de devenir « la plaque tournante de l’électricité en Afrique du Nord et de l’Ouest » (L’ONEE, l’Office national marocain de production et de distribution d’électricité).
Le Maroc offre plusieurs opportunités d’investissements dans le secteur de l’énergie solaire thermique et photovoltaïque et a crée des filières spécialisées en énergie au sein des Grandes Ecoles d’Ingénieurs et des Universités et d’Instituts de Formation Professionnelle de techniciens en énergie.
Entreprises étrangères implantées au Maroc : AB Energie, Alto Agrisol, Alromar Energie, EMS Energie, Sun Assid, Lead Tech Maroc.
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Bien que le Maroc recèle de l’Université Al Quaraouiyine de Fès (859), la plus ancienne au monde (UNESCO), suivie par l’égyptienne Al-Azhar du Caire (988), l’italienne de Bologne (1088), l’anglaise d’Oxford (1167), l’italienne de Modène (1175), la française de Paris (1200), l’anglaise de Cambridge, (1209), l’espagnole de Salamanque (1218) et un budget de plus de 4 milliards d’euros, environ 6 % du PIB marocain, le système éducatif public marocain basé sur la gratuité est actuellement en crise.
Le système de l’enseignement organisé par les français sous leur Protectorat de 1912 à 1959 était performant mais très élitiste.
Tout au long des deux dernières décennies, le Maroc a entrepris une série de réformes de son système éducatif et a pu réaliser des progrès incontestables. « On peut mentionner, en particulier, l’actualisation du cadre juridique et institutionnel, les progrès réalisés dans la généralisation de la scolarisation, la mise en place des structures institutionnelles d’une gouvernance décentralisée, avec le développement des académies régionales et une autonomie relative des universités. On peut retenir également la révision des curricula et des programmes scolaires, la restructuration pédagogique de l’enseignement supérieur, l’intégration de l’enseignement de la langue et de la culture amazighes, la réorganisation des filières et l’élargissement progressif des capacités d’accueil de la formation professionnelle, ainsi que le projet de réhabilitation de l’enseignement traditionnel. » (Résumé de la vision stratégique de la réforme 2015-2030, élaborée par le Conseil Supérieur de l’Education, de la Formation et de la Recherche Scientifique). Toutefois, de nombreuses défaillances persistent : « établissements et équipements dans un mauvais état, classes surchargées (parfois 70 élèves par classe), enseignants absents et peu formés, violence, décrochage scolaire, enseignement des langues, …. »
Résultat : les acquis des élèves des établissements publics et privés sont faibles et 75 % des élèvent sont plus âgés que l’âge normal de leur niveau scolaire.
Le niveau en arabe classique est loin de l’objectif de la moyenne de 11 points/20 et le niveau en langue française atteint seulement 23% de l’objectif fixé au plan national et enfin, 84 % des élèves scientifiques ont eu un score en dessous de la moyenne en mathématiques.
La vision stratégique 2015-2030 arrêtée par le CSEFRS est censée remédier à ces défaillances mais, en attendant, de nombreux marocains se tournent vers les écoles étrangères, marché en pleine expansion, malgré des frais de scolarité parfois exorbitants et une qualité pas toujours au rendez-vous.
Dans les grandes villes 70 % à 80 % des élèves sont scolarisés dans le privé.
Après la mission française, la plus dense, la mission espagnole, en expansion, la mission américaine, à la mode, la Belgique veut faire du Royaume la première escale de sa nouvelle politique d’expansion culturelle en Afrique.
L’Etat marocain encourage depuis plus de dix ans la venue des groupes scolaires privés, notamment à travers des mesures d’incitation fiscale. Dans la Charte de l’éducation et de l’enseignement de 2008, le gouvernement, soutenu par des organisations telle que la Banque africaine de développement (BAD), s’était ainsi fixé pour objectif d’atteindre 25 % de scolarisation privée à l’horizon 2024, tous âges confondus.
Le Maroc enterre trente ans d’arabisation pour retourner au français !
Entreprises étrangères implantées au MAROC : ESCA, AMIDEAST, ESJ, EGE.
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Former 10 millions de personnes d’ici à 5 ans : tel est le principal objectif du nouveau contrat-programme marocain « Stratégie nationale de la Formation professionnelle 2021 », adopté le 5 octobre 2017 par le Conseil d’administration de l’OFPPT, Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail, organisme public qui propose des formations courtes et pratiques permettant aux jeunes de mieux s’intégrer dans le marché du travail (action sociale – administration, gestion et commerce – agroalimentaire – arts graphiques –audio visuel et cinéma –BTP – construction métallique – cuir – fabrication mécanique – froid et génie thermique – génie électrique – hôtellerie et tourisme – NTIC – Offshore – paramédical – plasturgie – réparations des engins à moteurs, textile et habillement – transport).
Le plan prévoit la création de 120 nouveaux centres de formation gérés par les professionnels en partenariat avec l’État (dont 17 d’ici á la fin 2017) et une capacité annuelle de formation, à terme, de 365 500 jeunes (contre 192 800 élèves formés en 2015).
Fort du succès de la création depuis 2009 d’instituts de formation professionnelle « à gestion déléguée aux professionnels » dans les domaines de l’aéronautique, de l’automobile, de l’Offshoring et de l’agro-alimentaire, de nouvelles filières correspondants aux objectifs des plans sectoriels du Royaume et aux besoins immédiats des entreprises, seront créées dans les domaines de la construction, de la restauration, du tourisme, de l’enseignement, de la santé, de l’agriculture, de la forêt et de la pêche, des services personnels et domestiques, du commerce de détail, du travail du bois et de la fabrication d’articles en bois, de l’industrie y compris l’artisanat, …
Ce partenariat public-privé assure une meilleure insertion socio-professionnelle des jeunes, contribue à la compétitivité de l’économie marocaine, renforce l’image de la formation professionnelle et favorise une plus grande cohésion sociale.
Entreprises étrangères implantées au MAROC : Alecop (MondragónCorporacion Cooperativa).
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L’émergence d’une classe moyenne marocaine et la venue croissante de consommateurs d’autres pays au Maroc, a conduit les autorités marocaines à mettre en place le plan d’actions RAWAJ vision 2020 dont l’objectif principal est de faire du Maroc une plateforme de shopping par excellence, présentant une offre répondant aux besoins de tous les consommateurs.
Bien que l’offre se soit développée dans les domaines de l’habillement, de la restauration, des cosmétiques, de la location de voiture et de l’ameublement, le marché marocain est loin d’être saturé et de nombreux autres besoins restent à pourvoir: services aux entreprises, service à la personne, immobilier, informatique, loisirs, éducation, formation professionnelle, commerces de proximité plus modernes, garde d’enfants, livraison des repas, cours à domicile, ….
Le secteur marocain du commerce et la distribution, 11% du PIB et environ 1,2 million de personnes, soit 13 % de la population active marocaine, a vu apparaitre au cours des 20 dernières années la grande et moyenne distribution, le commerce en réseau et la franchise, devrait atteindre les 13 % du PIB national et employer environ 1,35 million de personnes d’ici à 2020 par la création:
- d’espaces publics marchands sous la responsabilité des communes (marchés de gros, abattoirs et halles aux poissons)
- de 600 grandes et moyennes surfaces, dont plus de 50 hypermarchés générant près de 80 000 emplois
- de 15 centres commerciaux pouvant abriter prés de 3000 magasins de franchise et de commerce moderne et générant prés de 21 000 emplois
- de 15 outlets, solderies et magasins d’usine générant 5.000 emplois
Le programme RAWAJ VISION 2020 prévoit la mise en place d’un mécanisme de financement dédié, notamment, à la création d’un fonds de développement du commerce.
La répartition par pays d’origine des enseignes implantées au Maroc est assez déséquilibrée. En 2012, sur les enseignes recensées, seules 33 sont d’origine marocaine. La France est le pays le plus représenté avec 72 marques. Viennent ensuite les Etats-Unis (21) et loin derrière, l’Espagne (5), la Belgique (5) et le Royaume-Uni (4).
La franchise au Maroc n’est pas réglementée par un texte spécifique. Cependant, le contrat de franchise est soumis, selon la situation, à différents textes, dont l’article 230 du Dahir des Contrats et des Obligations qui stipule que « les obligations contractuelles valablement formées tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites ».
Entreprises étrangères implantées au Maroc : Auchan, Casino Groupe, Decathlon, Lewinger, Pro Natura, The Savola Group, Yves Rocher, Orkila, Lutendo.
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Poussé par la modernisation des infrastructures et la croissance de la demande intérieure, le marché de la santé croît à un rythme régulier. Le potentiel de développement du secteur a été confirmé, puisque le montant annuel du budget consacré à la santé est en progression constante ces dernières années : 1,08 Md EUR en 2012, 1,12 Md EUR en 2013 et 1,3 Md EUR en 2014. Ce secteur affiche tout de même une carence chronique en praticiens et en infrastructures médicales : 152 centres de santé ont été contraints à la fermeture en 2014, faute de personnel.
Le Maroc compte 141 hôpitaux, 400 cliniques privées, 2 600 centres de santé et dispensaires. Les quatre CHU (Centre Hospitalier Universitaire) du pays (Casablanca, Rabat, Fès, Marrakech) ont enregistré, fin 2013, 35 % des hospitalisations nationales (1,6 M de journées d’hospitalisation) et ont effectué 35 % des interventions chirurgicales.
De fortes disparités existent entre les équipements des hôpitaux publics et des cliniques privées et ce, en fonction des zones géographiques. On note 1 lit d’hôpital pour 1 000 habitants, 1 médecin pour 12 000 habitants, 1 centre de santé pour 10 000 habitants et 1 infirmier pour 1 000 habitants. Par ailleurs, 54 % des dépenses directes des ménages concernent le secteur de la santé avec notamment 400 DH (36,73 EUR) dépensés par an et par habitant en médicaments.
Près de 90 % du matériel médical est importé, principalement d’Europe. La demande émane à 85 % du secteur public (achat de matériels neufs) et à 15 % du secteur privé (achat de matériels d’occasion).
L’activité des CHU devrait connaître une forte croissance les prochaines années avec les quatre CHU qui sont en cours de réalisation dans le cadre de la mise en place du renforcement des structures sanitaires. Deux CHU seront implantés à Tanger, un à Agadir et un autre à Oujda.
En outre, fort d’environ 250 distributeurs répertoriés (bien que seuls 40 acteurs dominent le marché), le pays se positionne comme un centre de réexportation vers l’Afrique de l’Ouest. Progressivement, la vocation du Maroc à devenir un hub régional se confirme.
Depuis une quinzaine d’années, les autorités marocaines ont pris des initiatives positives dans le secteur de la santé au Maroc, en nette transformation, comme l’atteste l’augmentation constante du budget qui lui est alloué :
- l’amélioration de la protection sociale des populations pauvres ou vulnérables avec la mise en place d’une Assurance maladie obligatoire (AMO) et d’un Régime d’assistance aux économiquement défavorisés (RAMED);
- la création de nouvelles infrastructures comme par exemple les CHU de Tanger, d’Agadir et d’Oujda;
- la mise en place de programmes de soins de santé prioritaires (vaccination, lutte contre les maladies infectieuses classiques, planification familiale, dépistages des pathologies cancéreuses, etc.);
- baisse des prix de plusieurs médicaments, notamment ceux utilisés dans le traitement contre le cancer, le diabète, l’hypertension artérielle, le cholestérol, l’épilepsie et l’hépatite C.
Toutefois, des problèmes majeurs d’équité et d’accessibilité aux soins et services subsistent :
- insuffisance des infrastructures actuelles (1 centre de santé pour 10 000 habitants) : 150 hôpitaux dont seulement quatre CHU (Casablanca, Rabat, Fès, Marrakech) qui représentent environ 40 % des hospitalisations et interventions chirurgicales, 400 cliniques privées, 2 600 centres de santé et dispensaires. Les quatre CHU du pays (Casablanca, Rabat, Fès, Marrakech);
- manque de praticiens et personnels de santé (1 médecin pour 12 000 habitants et 1 infirmier pour 1 000 habitants);
- conditions de travail des médecins;
- manque de personnel qualifié;
- manque d’équipement surtout dans le secteur de la santé publique (1 lit d’hôpital pour 1 000 habitants);
- manque de matériel médical (en néonatologie par exemple) : 90 % du matériel médical est importé à 85 % pour le secteur public (achat de matériels neuf) et à 15 % pour le secteur privé (achat de matériels d’occasion);
- manque de médicaments : insuline, …
- l’insuffisance de la capacité d’accueil des centres hospitaliers: voir par exemple le taux de mortalité maternelle et infantile au Maroc par manque d’assistance de divers services maternité, …
La situation est en encore plus critique en fonction du créneau horaire du besoin de soin, de l’urgence et des zones géographiques.
Par ailleurs, il est à prévoir une hausse de la demande de soins du fait :
- du vieillissement de la population marocaine;
- de l’augmentation du taux de mortalité attribué à des maladies non transmissibles;
- de la mauvaise hygiène alimentaire (20% des adultes marocains souffrent d’obésité et 32% de surpoids);
- du manque de culture de pratique d’une activité sportive régulière
- et de l’usage massif du tabac.
Le rôle d’acteurs et d’investisseurs privés dans le secteur de la santé au Maroc sont les bienvenues notamment dans les domaines suivants :
- Création, modernisation et gestion de centres de santé
- Formation professionnelle de praticiens et personnels de santé
- Exportation d’équipement et de matériel médical pour le Maroc et d’autres pays d’Afrique
- Création de nouveaux laboratoires pharmaceutiques (nouvelles technologies et industrie biopharmaceutique innovante), cosmétiques et vétérinaires
- Dynamiser par les acteurs privés et soutenu par de nombreuses mesures incitatives des autorités marocaines (terrain, subvention jusqu’à 30 % du montant total de l’investissement) pour fabriquer ou investir au Maroc dans des projets structurants, le secteur Santé et Bien Etre au Maroc s’inscrit dans une vision positive et optimiste
Entreprises étrangères implantées au Maroc : Sanofi Aventis, Pfizer, Novo Nordisk Pharmatech.
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Le secteur des nouvelles technologies de l’information et de la communication est encore récent au Maroc. Toutefois, il constitue un axe stratégique de développement.
Les PME offrent des opportunités d’affaires intéressantes. Face à une concurrence locale et internationale déjà bien implantée, des solutions innovantes ou proposant une véritable valeur ajoutée peuvent trouver des débouchés.
En parallèle, le commerce électronique au Maroc connaît un essor considérable. Le secteur est porteur et est appelé à se développer davantage dans les prochaines années. De 9 000 transactions seulement en 2008, il a été enregistré 2 millions de transactions en 2013, pour un chiffre d’affaires de 1,36 Md MAD (123 M EUR).
Le Maroc a adopté la loi n° 09-08 sur la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel, et ce, afin de se mettre en conformité avec la législation européenne, et notamment de permettre le transfert des données personnelles de l’Union Européenne vers le Maroc.
Entreprises étrangères implantées au Maroc : Alcatel Lucent, Logica plc, Alten, VOCALCOM, Capgemini, EDS Corp. (Electronic Data Systems), Digital Virgo Maroc (ex Jet Multimidia), Atos Origin, Bugbusters, Steria.
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Le secteur agricole au Maroc et ses immenses proportions
Le secteur agricole au Maroc génère 14 % du PIB et demeure le premier pourvoyeur d’emplois du pays (40 % de la population).
La surface agricole du Maroc est estimée à 8 700 000 hectares (12,25 % de la superficie totale du pays).
Les principales productions végétales du pays sont constituées par les céréales (blé, orge), les agrumes (oranges, clémentines), les olives, les rosacées fruitières (amandes, pommes, abricots, …), les betteraves à sucre, les légumineuses alimentaires, les cultures maraichères, dont les pommes de terre et les tomates. L’élevage (ovin, caprin, bovin, camelin, avicole) constitue aussi une composante importante du secteur agricole.
Le gouvernement marocain a lancé en avril 2008 : « Plan Maroc Vert » (PMV). Le but : replacer l’agriculture au rang des premières priorités du pays pour les dix ans à venir, apte à être un moteur performant afin de lutter contre la pauvreté et maintenir une population importante en milieu rural.
Politique de subventions : jusqu’à 100 % pour des projets d’irrigation, de 20 à 60 % pour l’équipement d’exploitations (filière végétales et animales) et des subventions forfaitaires par hectare dans le cadre de projets d’agrégation (de 250 MAD à 5 000 MAD/ha).
Politique d’investissement: 10 milliards de Dirhams annuellement au profit du secteur agricole à l’horizon 2020.
Deux approches d’intervention différenciées sont retenues pour la mise en œuvre de projets du Plan Maroc Vert :
- Les projets Pilier I, qui reposent sur l’investissement privé et ciblant les zones à fort potentiel agricole, visent le développement d’une agriculture moderne à haute productivité ou à forte valeur ajoutée. Ces projets prévoient un investissement de 70 Milliards de dirhams au profit de près de 560 000 agriculteurs cibles.
- Les projets Pilier II, qui reposent sur une intervention directe de l’Etat, visent la relance de l’agriculture traditionnelle ou solidaire dans les régions défavorisées. 20 Milliards de dirhams d’investissements sont prévus à l’horizon 2020 au profit de 840 000 agriculteurs bénéficiaires.
Ainsi, le secteur agricole offre d’importantes opportunités d’investissement aux opérateurs économiques à tous les niveaux de la chaîne de valeur à savoir, la production, la valorisation, la commercialisation et l’export en passant par la logistique et le traitement et la valorisation des sous-produits de l’agro-industrie.
Le Maroc offre des opportunités en matière d’investissement dans le secteur agricole et notamment dans les domaines ci-après :
- La location des terres agricoles dans le cadre du Partenariat Public Privé
- La prise participation au capital des sociétés concernées par le Partenariat Public Privé
- La prise en charge des unités de valorisation mises en place dans le cadre des projets pilier II
Ces opportunités sont appuyées par la mise en place d’un environnement favorable à l’investissement dans le secteur agricole à travers :
- Les incitations financières accordées dans le cadre du Fonds de Développement Agricole
- La mise en place d’un système d’assurance agricole
- L’accompagnement des institutions financières
- L’instauration d’un cadre juridique de l’agrégation agricole
- La mise en place des agropoles
- La facilitation de l’accès des produits agricoles au marché international
Entreprises étrangères implantées au Maroc : D’agris, Agri pharma, Sofiproteol.
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Premier poste à l’export du Maroc (devant le secteur agricole et le phosphate), le Maroc est devenu le premier constructeur automobile d’Afrique du Nord et le deuxième du continent après l’Afrique du sud.
La filière automobile marocaine est le plus grand succès de la politique industrielle marocaine en matière d’écosystèmes (Plan Emergence puis Plan d’Accélération industriel 2014-2020).
Outre RENAULT en 2012, de nombreux équipementiers se sont implantés principalement à Tanger, mais également à Casablanca et Kenitra (PSA), et le Maroc vise désormais l’implantation d’un autre grand constructeur dans les prochaines années.
L’enjeu pour le secteur automobile au Maroc est de capitaliser sur le statut de producteur LCC (Low Cost Country) pour passer au rang supérieur de MCC (Most Competitive Country) sur le marché mondial de la sous-traitance automobile.
En juin 2014, l’Etat marocain, en partenariat avec l’AMICA (Association Marocaine pour l’Industrie et le Commerce de l’Automobile), a lancé 5 écosystèmes automobiles pour un objectif global de 24 Md MAD de chiffre d’affaires (soit environ 2,2 Md EUR), de 90 000 emplois créés et un taux d’intégration locale devant atteindre 65%.
Les aides publiques prennent la forme de subventions pouvant dépasser 30% du montant de l’investissement, une prime à l’intégration locale, le développement de la formule du foncier locatif, des aides à la formation allant jusqu’à 65 000 Drh/personne (soit environ 6 000 EUR).
Le Maroc souhaite désormais promouvoir l’implantation d’équipementiers de rangs 2 et 3 afin d’aider ceux de rang 1 à être plus compétitifs.
Le potentiel du marché domestique marocain est prometteur si on compare le Maroc (65 voitures pour 1.000 habitants) avec d’autres pays de la région tels que la Tunisie (122), l’Algérie (140) ou encore l’Afrique du sud (200).
Entreprises étrangères implantées au Maroc : Delphi, Peugeot, Renault, Valeo, Grupo Antolin.
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Transport et logistique : Moller Maersk, CTM, AGS international , GNV – Grandi Navi Veloci, Sertrans, Bolloré Afrique Logistique Maroc, Alsa Grupo
Energie : Edf SA, Libyan Petroleum, Repsol YPF, Total SA, Bourbon Groupe, Endesa, GNV (GRDF), HVR International
Chimie : Air Liquide,
Banques et Assurances : BCCI, Caisse d’Epargne, Crédit Mutuel, Société Générale, BNP Paribas
Plasturgie : Ferroplast (Grupo Plásticos Ferro, GPF), Reciplasticos Africa,
Métallurgie/Sidérurgie : ArcelorMittal, Bamesa
Communication et divertissement : Vivendi
Cosmétique : L’Oreal, Yves Rocher
Electroménager: Fagor (MCC) ,Brandt, HVR International
Textile : Adidas AG, Dolce Gabbana, Herms International , Kindy, Levi Strauss, Reebok International, LTD, Royer, Triumph International, Eurotex
Tabac : Altadis
Sports : Rossignol
Tourisme : RIU Maroc, Barcelo
Immobilier : Emaar Properties PJSC, Qatari Diar
Informatique : BIT Systems, Xerox, GFI informatique , Dell computer
Activités portuaires : Dubai Ports World
Machines outils : Iriso
Télécommunication : Iliad Groupe
Voir aussi, les stratégies sectorielles au Maroc
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