Premier poste à l’export du Maroc (devant le secteur agricole et le phosphate), le Maroc est devenu le premier constructeur automobile d’Afrique du Nord et le deuxième du continent après l’Afrique du sud.
La filière automobile marocaine est le plus grand succès de la politique industrielle marocaine en matière d’écosystèmes (Plan Emergence puis Plan d’Accélération industriel 2014-2020).
Outre RENAULT en 2012, de nombreux équipementiers se sont implantés principalement à Tanger, mais également à Casablanca et Kenitra (PSA), et, le Maroc vise désormais l’implantation d’un autre grand constructeur dans les prochaines années.
L’enjeu pour le secteur automobile au Maroc est de capitaliser sur le statut de producteur LCC (Low Cost Country) pour passer au rang supérieur de MCC (Most Competitive Country) sur le marché mondial de la sous-traitance automobile.
En juin 2014, l’Etat marocain, en partenariat avec l’AMICA (Association Marocaine pour l’Industrie et le Commerce de l’Automobile), a lancé 5 écosystèmes automobiles pour un objectif global de 24 Md MAD de chiffre d’affaires (soit environ 2,2 Md EUR), de 90 000 emplois créés et un taux d’intégration locale devant atteindre 65%.
Les aides publiques prennent la forme de subventions pouvant dépasser 30% du montant de l’investissement, une prime à l’intégration locale, le développement de la formule du foncier locatif, des aides à la formation allant jusqu’à 65 000 MAD/personne (soit environ 6 000 EUR).
Le Maroc souhaite désormais promouvoir l’implantation d’équipementiers de rangs 2 et 3 afin d’aider ceux de rang 1 à être plus compétitifs.
Le potentiel du marché domestique marocain est prometteur si on compare le Maroc (65 voitures pour 1.000 habitants) avec d’autres pays de la région tels que la Tunisie (122), l’Algérie (140) ou encore l’Afrique du sud (200).
Salons de référence : salon de la sous-traitance automobile de Tanger
Pour en savoir plus, nous contacter