Le Maroc a adopté la politique des 3 « S » – Sécurité, Stabilité, et Souplesse – pour élever son économie, accroitre son attractivité pour les Investissements Directs Etrangers (IDE), dont le volume est en hausse constante et dépasse déjà les 4 Milliards d’euros:
- Sécurité physique et institutionnelle établie: Depuis le début des années 1990, les autorités marocaines ont œuvré à libéraliser et à garantir les investissements étrangers: la Charte de l’Investissement en 1995, les accords de protection et de promotion des investissements avec 21 pays européens, 9 pays africains, 5 pays d’Amérique et 15 pays d’Asie, conventions de non double imposition avec de nombreux pays, processus d’intégration régionale et de libre-échange avec l’Union européenne, les Etats-Unis, plusieurs pays arabes et d’Afrique. La France reste le premier investisseur du Royaume, suivie des Emirats Arabes Unis et de Singapour.
- Une stabilité macroéconomique et politique consolidés : Considéré par les institutions multilatérales, FMI ou Banque Mondiale par exemple, comme un « bon élève » en matière de gestion de son cadre macroéconomique, le Maroc a choisi d’entreprendre des réformes de fond afin de stabiliser ses équilibres budgétaires et renforcer sa résilience aux chocs externes. Gage de cette montée en puissance, le déficit commercial du Maroc, structurellement déficitaire, est à son plus bas niveau depuis dix ans en 2015, du fait de la double conjonction de l’augmentation des exportations et de la baisse du prix des matières premières.
- Une souplesse portée par les plans sectoriels : Depuis le milieu des années 2000, le Maroc mise sur des plans sectoriels structurants – dont le récent Plan D’accélération Industriel (PAI)- qui ont permis au pays de redéfinir sa vocation industrielle et de se positionner comme un maillon important sur la chaîne de valeur mondiale des secteurs automobiles, aéronautiques, électroniques ou de l’Offshoring. Regroupés en Métiers Mondiaux du Maroc (MMM), ces secteurs ont fortement contribué à la croissance marocaine au cours de la décennie écoulée, avec une moyenne qui frise les 5%. Au coeur de cette stratégie, l’adaptabilité et la souplesse afin d’offrir aux investissements le cadre le mieux adapté à travers notamment un pack intégré d’incitations fiscales et un accompagnement par l’Etat des projets.
- Un climat des affaires favorable … Renvoi à la diapo sur ce sujet